Tous mobilisés pour prévenir le stress et le burnout !
Peut être l’avez-vous déjà entendu …
” Tiens, tu pars à 18h, t’as pris ta demi-journée ? “
Que cache cette phrase ?
Les conditions de travail font l’objet d’attentions constantes depuis des décennies : sécurité des machines et des bâtiments, ergonomie du poste de travail ou bien encore activités de bien être sont au premier plan des préoccupations des entreprises et de leurs partenaires sociaux.
Mais … demandes répétitives de reporting, attitudes brutales, humiliantes ou vexatoires, calibrage approximatif de la charge de travail, délais intenables, impression de devoir bâcler son travail, sentiment de devoir être disponible en permanence via sa messagerie électronique ou son téléphone portable sont autant de facteurs à la source du stress en entreprise et d’un de ses aboutissements ultimes : le burnout.
De bonnes conditions matérielles de travail ne servent à rien dans une ambiance délétère !
L’entreprise a un devoir de sécurité et de santé au travail, avec obligation de résultat (“obligation de sécurité de résultat”). Cela confère aux dirigeants et aux managers la responsabilité des conditions physiques et morales de travail, et des conséquences judiciaires d’éventuels accidents. En résulte une obligation de prévention portant sur les risques physiques ou chimiques comme sur les risques psychosociaux (RPS).
La prévention des RPS consiste à mettre en place un ensemble de dispositifs de surveillance et d’intervention visant à préserver la santé mentale des collaborateurs et à éviter ces risques à savoir : le stress, la dépression, le burnout (épuisement professionnel) et les suicides.
L’intensité ou l’organisation du travail, le manque d’autonomie, les conflits de valeurs, une dégradation des relations personnelles sont parmi les causes les plus fréquentes de RPS.
Il n’y a pas de “bon stress“, cette expression est un leurre.. Créer des tensions dans une équipe, y installer un climat anxiogène, en pensant que cela va mobiliser les troupes et créer de la motivation, comment dire… c’est un immense aveu de faiblesse et d’incompétence, c’est la négation même du management.
Oublier de dire « Bonjour », négliger de ponctuer ses emails d’une formule de politesse, pousser au présentéisme « Tiens, tu pars à 18h, t’as pris ta demi-journée ? » (dont on ne sait finalement plus s’il relève du deuxième ou du premier degré), critiquer en public, rester indifférent à des signes de surcharge ou de souffrance au travail : autant d’attitudes qui contribuent au stress ambiant et qui, si elles se répètent, sont constitutives des situations potentiellement répréhensibles en justice.
Au-delà des questions comportementales, l’organisation du travail et les pratiques de management (ou leur absence) doivent également être examinés dans le cadre de cette prévention.
Cela implique une démarche complète qui commence par une prise de conscience des facteurs de stress ou des situations potentiellement constitutives de harcèlement. S’ensuit une mise à jour du DUER (Document Unique d’Evaluation des Risques) qui permet à la Direction Générale et aux Partenaires Sociaux de s’accorder sur la nature des risques encourus et sur les différentes mesures à prendre.
Enfin, cette démarche de prévention se prolonge et se conclue par différentes actions d’ingénierie, de formation ou d’accompagnement, portant sur les processus et sur les comportements.
Outre des comportements quotidiens civilisés, cela va se traduire par exemple par des temps d’écoute structurés durant lequel tout collaborateur pourra s’ouvrir à son manager sur les difficultés qu’il subit, les craintes qu’il éprouve ou plus généralement du sentiment, destructeur, « qu’il ne va pas y arriver ».
L’ensemble de ces pratiques de Management Equitable® va permettre d’instaurer dans l’entreprise une ambiance équilibrée, basée sur le respect, la confiance et la bienveillance, qui contribuera à prévenir le stress et qui sera source de performances durables.
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