Et si nous options pour le SlowDev ?
Avant que l’agilité explose en vol … place au SlowDev
Depuis quelques années grâce aux technologies du cloud, l’informatique se centralise. Se recentralise devrait-on plutôt écrire, car celles et ceux qui ont commencé leur carrière professionnelle dans les années 1980 ont connu à leurs débuts les ordinateurs dits centraux, alias mainframes, et autres minis répondant aux doux noms d’IBM 370, d’AS400, de Digital VAX… voire de Minitel.
Les bienfaits de l’informatique centralisée sont immenses : unicité, disponibilité, partage de l’information en temps réel au travers de réseaux synchrones ou asynchrones dédiés, accès sécurisé, sauvegarde facile, mises à jour immédiates, pas de coûts de déploiement sur des serveurs locaux et/ou via des disquettes, des patchs ou des services packs. Certes, les écrans verts sur fond noir avaient une attractivité toute relative mais faute de mieux, les utilisateurs s’en satisfaisaient.
De nos jours, le cloud offre à nouveau cette même puissance et ce même confort d’utilisation et il y a tout lieu de s’en réjouir. Bravo !
Avec le cloud, je dépanne à distance, et dans l’heure, un utilisateur dans le besoin puisque je peux prendre la main sur son application depuis n’importe où. Re-bravo ! « Hein quoi ? Tu faisais déjà ça dans les années 70 quand tu travaillais dans le time-sharing, depuis ton bureau ou ton domicile, avec un terminal pourri comme on en voit dans Back to the future ? » « Oui, mais c’est sans importance, re-bravo quand même ! »
Côté utilisateur, la généralisation d’internet multiplie à l’infini les ressources disponibles, et l’affichage graphique fait des merveilles. Re-re-Bravo !
C’est alors que surgit la méthode agile. Au début, j’ai cru qu’il s’agissait d’une nouvelle façon de faire inventée par mon ami Gilles. Quiconque connait la façon dont Gilles manage ses troupes ou maitrise un barbecue sait à quoi je fais allusion. Mais non, j’avais tout faux. Un jeune homme moderne, en sandales et catogan, m’a expliqué à coups de spaghettis crus et de shamallows, que je commençais à être trop vieux pour savoir, et que la méthode agile apportait tout plein de bonnes choses, puisqu’il s’agit de favoriser :
- Les individus et leurs interactions plus que les processus et les outils.
- Un logiciel qui fonctionne plus qu’une documentation exhaustive.
- La collaboration avec les clients plus que la négociation contractuelle.
- L’adaptation au changement plus que le suivi d’un plan.
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